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4 - Introduction à l’occlusion thérapeutique Empty 4 - Introduction à l’occlusion thérapeutique

Dim 11 Juil - 19:21
4 - Introduction à l’occlusion thérapeutique


Plan du document:

I. Définition
II. Position occlusal d'inter-cuspidation maximale (PIM)
III. L'étude statique de la fonction occlusale
1. La position du repos
2. L'espace libre (=Free Wayspace)
3. Dimension verticale de repos
4. Dimension verticale d'occlusion (DVO)
5. Position de relation mandibulaire centrée “Relation centrée”
6. Position d'inter cuspidation maximale en relation centrée
IV. Étude dynamique
1. Enregistrements sagittaux
1. -A-
2. -B-
3. -C-
4. -H-
5. -1-
Enregistrement horizontal des mouvements de glissement latéraux
et du trajet rétro antérieur en occlusion
2.
1. Classification d'Angle
1. Classe I : normocclusion
2. Classe II : retroclusion
3. Classe III : protrusion
2. Plan d'occlusion prothétique
3. Plan de Camper
4. La courbe de Spee
5. La courbe de Wilson
3. Enregistrement de l'occlusion
1. Introduction
2. Définition de quelques pointes de repaires
3. Confection des bourrelets d'occlusion
4. Enregistrement de l'occlusion
Chez un patient édenté et dont la dimension vertical n'est
par perturbée
1.
Chez un patient édenté et dont la dimension vertical est
perturbée
2.
V. Définitions des notions fondamentales liées à la diduction
VI. Examen du coté travaillant
1. La fonction canine
2. La fonction groupe



I Définition

On appelle occlusion (dentaire) tout état statique mandibulaire par rapport de contact entre les surfaces
occlusals des arcades dentaires quel que soit la position de la mandibule.
• Il existe donc une infinité d'occlusion selon les relations de contact des dents entre elle, relation qui
d'ailleurs conditionne les rapports des condyles dans leur cavité glénoïde respective
• La plus stable occlusion est obtenue en position d'inter cuspidation maximale. (Lorsqu'il existe un
maximum de contact dentaire entre dent du maxillaire et les dents de la mandibule).
• La plus instable occlusion se produit lorsqu'il n'y a qu'un seul point d'appuie occlusal, c'est le cas dans un
mouvement de protrusion ou diduction, seul 2 dents antagonistes entre en contact.
• L'engrènement c'est la pénétration des cuspides dans les sillons inter-cuspidien ou inter dentaire des
dents antagonistes dont l'abrasion prononcée : l'engrènement n'existe pas.

II Position occlusal d'inter-cuspidation maximale (PIM)

Elle est obtenue lorsque les arcades dentaires présente le maximum de point et de surface de contact.
• La PIM est dite physiologique lorsque dans cette position, les condyles mandibulaire occupe des relations
articulaires symétriques.
• Cette PIM peut être pathogène dans la mesure ou elle déclenche certain altérations des éléments qui
constitue le system masticatoire, il est possible cependant qu'une PIM ne soit par orthofonctionelle (symétrie
des condyles) tout en étant pas pathogène, par suite une adaptation du système neuromusculaire, cela crée
une situation suffisamment confortable pour convenir au patient : c'est la PIM de convenance.

III L'étude statique de la fonction occlusale

III.A.La position du repos


C'est la position qu'occupe la mandibule lorsque la tête est droite, tandis que les muscles intéressés
(particulièrement les élévateurs et les abaisseurs )soit en état d'équilibre et de tolicité minimal alors que
les condyles ne subissent aucune contraintes

III.B.L'espace libre (=Free Wayspace)

Il est caractérisé par le fait que les dents en position de repos ne sont pas en contact, la position de
repos conditionne l'espace libre, on estime qu'une distance de 1.8 à 2.7mm mesurée au niveau des
cuspides mésiales de la dent de 6 ans, cette espace est nécessaire à l'équilibre neuromusculaire du
patient, il varie en fonction inverse de la dimension vertical d'occlusale.

III.C.Dimension verticale de repos

C'est la distance entre le point sous-nasal et le point mentonnier lorsque le patient est en position
de repos.
• Cette distance correspond à ce que l'on appelle, l'étage inférieur de la face(=étage buccal)

III.D.Dimension verticale d'occlusion (DVO)

Est la distance entre le point sous-nasal et point mentonnier en PIM, l'espace libre est donc mesuré
par la différence entre DVR et DVO

III.E.Position de relation mandibulaire centrée “Relation centrée”

C'est une relation mandibulo-crânienne constante indépendante des dents qui place les condyles
mandibulaire dans leurs position la plus postérieur et la plus supérieure dans leur cavité glénoïde.
• C'est la position non forcée qui ne peut être obtenue que s'il ne se développe aucun reflex
nociceptif (forcée) de défense et si la musculation est en état de tonus musculaire équilibré normal.

III.F.Position d'inter cuspidation maximale en relation centrée

Il s'agit d'une position occlusale qui permet la coïncidence entre l'inter cuspidation maximale.
• cette disposition est selon Posselt physiologique dans 10% des cas seulement.

IV Étude dynamique

Les mouvements mandibulaire peuvent être très variés et comprenne des mouvements très fonctionnel qui
intéresse la mastication, l'insalivation, la déglutition (contraction de la gorge au moment d'avaler) et la phonation
et des mouvements para fonctionnel qui s'accomplisse en dehors de la fonction, tous ces mouvements se
classe en mouvement verticaux permettant l'ouverture et la fermeture et des mouvement horizontaux
permettant les déplacements de la mandibule vers l'avant et vers l'arrière ainsi que les déplacements
latéraux.
• Les mouvements mixte associent les 2 possibilités de mouvement (horizontaux et verticaux).
• Tous ces mouvements quelque soit leur amplitude s'effectue à l'intérieur du mouvement limite qui ont
été analysées par Posselt.
• L'enregistrement graphique des ces mouvements limites qui à été réalisée pas Posselt en prenant comme
repère le point incisive inférieure, au cours des différents mouvement mandibulaire limite étudié, ce point
décrit une trajectoire qui s'enregistre sur un plan sagittale soit sur un plan horizontal.
• Entre ces mouvements limites extrême s'inscrirons les mouvements de la mastication ainsi que tout les
autres mouvements mandibulaire, nous avons définit la “relation centrée” comme étant la position la plus
haute et la plus reculée des condyles dans leur cavité glénoïde.
• Position de référence à partir de laquelle tout les mouvements mandibulaires sont possibles

IV.A.Enregistrements sagittaux

4 - Introduction à l’occlusion thérapeutique 613

IV.A.a.-A

Arc de cercle que décrit le point incisive
• Position d'ouverture en retrusion.
• C'est un parcours de 2cm environ, cela correspond à une rotation simple des
condyles dans leur cavité glénoïde qui durant tous ce mouvement conserve leur position
de relation centrée, cette relation est dite “Axe charnière”.

IV.A.b.-B

Arc de cercle que décrit le point incisive.
• Il est de 2 à 2.5cm, on aboutie à l'ouverture maximale

IV.A.c.-C

Arc
de cercle qui correspond au trajet de fermeture en protrusion

IV.A.d.-H

Arc
de cercle qui correspond au trajet automatique (ou habituelle) d'ouverture et de
fermeture.
• Le point incisive parcours le trajet “H” variable qui se situe entre le point 2 jusqu'au
point “r”
Le point 2 : PIM
Le point r : correspond à la position de repos

IV.A.e.-1-

C'est une ligne brisée qui donne le trajet mandibulaire retro-antérieur
(=postéro antérieur) en occlusion.

De la position 1 (occlusion en RC), le point incisive passe sur le diagramme en position 2 (PIM), un
proglissement plus prononcées amène le point incisive de 2 à 3 qui correspond au glissement bout à
bout des incisives.
• plus en avant le point incisive passera en puis en 5 (limite extrême de l'occlusion) .

IV.B.Enregistrement horizontal des mouvements de glissement

latéraux et du trajet rétro antérieur en occlusion
La mandibule peut effectuer des déplacements latéraux qui ont été enregistrés.
• Le coté où le mouvement s'effectue s'appelle le “coté travaillant” alors le coté opposé s'appelle
le coté“non travaillant”(=balançant ou orbitant).
• Au cas du mouvement latéral, le condyle travaillant subit un très léger déplacement latéral alors
que le condyle non travaillant se déplace d'une façon plus importante en venant vers l'avant comme
s'il pivote autour du condyle travaillant.
• Le déplacement latéral du condyle travaillant s'appelle le “mouvement de BENETT”.
• L'angle formé par le déplacement du condyle non travaillant s'appelle “angle de BENETT” a
cause de la pêne condylienne.
• Le déplacement se produit en avant vers le bas et en dedans

Le tracé des glissements à été enregistrée par POSSELT sur un plan horizontal à partir de la relation
centrée et à partir de la protrusion.
• Il représente ce qu'on appelle l'“arc gothique”

4 - Introduction à l’occlusion thérapeutique Sans_t10

Alors que les dents sont en PIM, on trace un trait au crayon sur les incisives inférieures suivant le
bord libre des incisives centrales supérieures.
• La distance de ce trait au bord libre des incisives inférieurs représente le recouvrement vertical
ou “overbite”, et se recouvrement et en moyenne de 2mm.
• Surplomb horizontal ou “overjet”, les dents sont toujours en PIM, le surplomb horizontal ce
traduit par un espace entre le bord libre des incisives supérieurs et les faces vestibulaire des incisives
inférieures.

4 - Introduction à l’occlusion thérapeutique Ujkhj10

IV.B.a.Classification d'Angle

D'après Angle, l'occlusion en IM est définit comme suit :

1 Classe I : normocclusion

C'est lorsque la canine inférieure, s'engrène entre l'incisive latérale supérieur et la
canine supérieure et que la première molaire inférieure (dent de 6ans) et mésiale
d'une demi cuspide par rapport à la première supérieur, c'est la “normocclusion”

2 Classe II : retroclusion

C'est lorsque la mandibule est en retrait par rapport au maxillaire supérieur

3 Classe III : protrusion

C'est lorsque la mandibule est trop en avant par rapport au maxillaire

IV.B.b.Plan d'occlusion prothétique

C'est le plan horizontal qui passe par le bord libre des incisives centrales supérieures, la pointe des canines supérieures, la pointe de la cuspide vestibulaire de la première
prémolaire supérieure, par les 2 pointes de la 2ème prémolaire supérieure et enfin par la
pointe de la cuspide mésio-palatine de la première molaire supérieure.
• Les 3 autres cuspides ne touchent pas le plan d'occlusion prothétique.

IV.B.c.Plan de Camper

Celui qui passe par 2 pointes cutanés, d'une part le Tragus et le point sous-nasal.

IV.B.d.La courbe de Spee

C'est une courbe qui passe par la pointe de la canine supérieure, par les pointes
cuspidiennes vestibulaires des prémolaires et molaires supérieures.
• La première molaire supérieure et la deuxième molaire supérieure dessinent une
légère courbe dans le sens mésio-distal de tel sorte qu'elle forme un angle de 6° par
rapport au plan d'occlusion prothétique qui lui, est horizontal.
C'est une courbe
antéropostérieure.

IV.B.e.La courbe de Wilson

Sur le plan frontal, les dents sont disposées suivant une courbe à concavité supérieure
appelée “courbe de Wilson” : une ligne imaginaire tracée dans plan frontal passant par
le sommet des cuspides des molaires de chaque coté de l'arcade décrit la courbe de
Wilson à concavité supérieure.

IV.C.Enregistrement de l'occlusion

IV.C.a.Introduction

Après avoir obtenue 2 modèle de travail en plâtre de l'arcade supérieure et de l'arcade
inférieure, nous devons les mettre au laboratoire dans le même rapport existant en
bouche, pour faire ce transfert de la bouche au laboratoire ; nous allons confectionner
des cires d'occlusion qui vont répondre à des règles anatomiques et physiologique
(anatomophysiologique) .
• Au laboratoire les rapports inter arcade.
• L'enregistrement de l'occlusion en PIM chez un édenté partiel sera réalisé par
l'intermédiaire de cire d'occlusion supérieure et inférieure

IV.C.b.Définition de quelques pointes de repaires

• Le plan de Camper
• Le plan bipillaires : Passe par les 2 pupilles de l'oeil, ce plan est parallèle au plan
d'occlusion dans le plan frontal.

IV.C.c.Confection des bourrelets d'occlusion

Pour les 2 maxillaires, les bourrelets d'occlusion en cire remplaçant les dents manquantes
doivent avoir la largeur de ces dents, leur hauteur est de 1mm supérieur à celle des dents
bordant l'édentation, ces bourrelets sont confectionner sur les maquettes en cire et
l'ensemble : maquette + bourrelet doit être parfaitement fini.

IV.C.d.Enregistrement de l'occlusion

1 Chez un patient édenté et dont la dimension

vertical n'est par perturbée
Lorsque la dimension vertical n'est pas modifié grâce à la présence suffisante des
dents, le patient est assit confortablement, ta tête droite, il présente un état de
passivité relative impliquant un rythme respiratoire long et une tranquillité
émotionnelle.
• On demandera alors au patient de fermer sa mandibule jusqu'au contact avec
les dents antagonistes, la position qui nous intéresse est la PIM, lorsque la PIM est
obtenue, nous prenons des points de repère sur les dents restantes.
• On ramolli les bourrelets d'occlusion avant d'introduire les cires d'occlusion en
bouche.
• Une fois en bouche la praticien guide la mandibule toute en faisant coïncider
les points de repères qui correspondent à l'occlusion en PIM.
• Les cires sont alors retirés de la bouche et sont placées sur les modèles afin de
les mettre en articulation.

2 Chez un patient édenté et dont la dimension

vertical est perturbée
Le patient est assit confortablement comme précédemment, le point sous-nasal est
marquée au maxillaire supérieur et le point montant à la mandibule.
• I faut repérer la position physiologique de repos mandibulaire.
• Lorsque la mandibule est en cette posture, cette distance représente la
dimension vertical de repos (DVR).
• Puis on introduit les bourrelets d'occlusion en bouche : réglage du bourrelet
d'occlusion supérieur.
• Le bourrelet antérieur supérieur lorsqu'il existe doit dépasser 2mm la lèvre
supérieur et d'autre part il faut que la face occlusale du bourrelet antérieure soit
parallèle au plan bipupilaire.
• Les bourrelets latéraux lorsqu'il existent doivent être parallèle au plan ce
Camper : Plaque de Fox.
• Il faut placer la cire d'occlusion inférieure, il doit alors exister un rapport
intime entre les bourrelets supérieures et inférieures.
• On demande alors au patient de sérer les cires d'occlusion et on mesure à
nouveau la distance séparant les point sous-nasal et mentonnier.
• On obtient la dimension verticale d'occlusion lorsqu'on aboutie à la relation
suivante:
“EL : espace libre : 2mm en moyenne“
L'appréciation esthétique du visage est importante pour la rétablissement de la
DVO.
• Une fois la DVO est rétablie, sachant que le repère dentaire n'existe plus, on
enregistre l'occlusion en prenons comme repère les condyles de la mandibule
(référence mandibulo-crânninne) . l'occlusion sera enregistrée en relation centrée.
• Pour cela, le praticien doit guider la mandibule vers l'arrière sans forcé, il faut
prendre des points de repère sur les cires d'occlusion, il faut répéter l'opération
plusieurs fois et si c'est toujours l'occlusion que l'on retrouve avec les mêmes
repères ; à l'aide d'agrafes, on fixe les bourrelets entre eux puis on relie les cires
d'occlusion supérieurs et inférieurs solidaires qui seront plaqués sur les modèles
afin de la mettre en articulation.

V Définitions des notions fondamentales liées à la diduction

Le mouvement de latéralité représente le trajet qu'effectue la mandibule lorsque les dents inférieures
glissent latéralement sur les faces internes des cuspides vestibulaires des dents supérieures et plus
particulièrement sur la face palatine de la canine supérieure.
• Les surfaces sur lesquels glissent les cuspides support sont appelée “surface de guidage”

VI Examen du coté travaillant

VI.A.La fonction canine

Les arcades sont en PIM, le patient latéralement les dents mandibulaire en gardant le contact
jusqu'au bout à bout, si la canine supérieure conduit seule le mouvement sur tout le trajet. nous
avons une fonction dès le départ et durant tout le trajet, la désocclusion de toutes les autres dents
est totale et immédiate.
• La fonction canine est très fréquente et peut être considérée comme la fonction latérale idéale

VI.B.La fonction groupe

Plusieurs dents ; y compris la canine guide la fonction latérale depuis la PIM jusqu'au bout à bout. Et
la fonction groupe assure une bonne protection parodontale, les forces occlusale sont distribuées
harmonieusement et assurent en outre une désocclusion immédiate et totale du coté travaillant

Conclusion

Elements indispensable
l'ATM, muscle articulateur, l'engrainement dentaire sont les éléments indispensables d'un système
dont la fonction et assurée par le complexe neuromusculaire.

.
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teadpole
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Date d'inscription : 29/10/2010

4 - Introduction à l’occlusion thérapeutique Empty Re: 4 - Introduction à l’occlusion thérapeutique

Ven 29 Oct - 0:07
relation centrée = les condyles sont dans leur position la plus supérieure et ANTERIEURE (non pas postérieure)
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