- dentSuper vip
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LE PHENOMENE DE RHISALYSE
Mar 23 Mar - 16:12
LE PHENOMENE DE RHISALYSE
I. INTRODUCTION
II. INTÉRÊT DE LA QUESTION
III. LE PHÉNOMÈNE DE RHIZALYSE
III.1 MOYENS D’ÉTUDE
III.2 FRÉQUENCE
III.3 DESCRIPTION
IV. ETIOLOGIES DES RHIZALYSES
IV.1 LES RHIZALYSES PHYSIOLOGIQUES
IV.2 LES RHIZALYSES PATHOLOGIQUES
IV.2.1 LES RHIZALYSES SPONTANÉES
IV.2.2 LES RHIZALYSES D’ORIGINE ORTHODONTIQUE
V. TRAITEMENT
VI. CONCLUSION
I. Introduction
-La rhizalyse est la résorption partielle ou totale physiologique ou pathologique de la racine dentaire ;
-La rhizalyse en denture lactéale :
o est physiologique ;
o mais elle peut représenter une évolution pathologique d'origine embryologique, mécanique ou infectieuse ;
-La rhizalyse en denture définitive :
o est toujours pathologique ;
o de localisation apicale ou latérale.
II.Intérêt de la question
III.Le phénomène de rhizalyse
III.1 Moyens d’étude
1) La radiographie :
a. Panoramique ;
b. retro
2) Les coupes histologiques :
a. Déplacement expérimental chez l'animal ou l’homme puis extractions dentaires et études de coupes histologiques.
III.2 Fréquence
- KETCKAM :
o 12 % des dents vivantes lactéale traitées orthodontiquement présentent une résorption apicale ;
o 21 % des dents définitives traitées orthodontiquement présentent une résorption.
- HENRY et WEINMAN :
o 90 % des dents traitées présentent une résorption radiculaire de sévérité variée ;
o 76 % des dégâts sont au 1/3 apical (zone de plus grand effort).
- BASSIGNY :
o 60 à 80 % des dents déplacés présentent de petites aires de résorptions radiculaires séparées le plus souvent par une apposition de cément secondaire donc réversible s'il n'excède pas certaines limites ;
o localisée principalement au 1/3 apical.
III.3 Description
-Les résorptions cémentaires sont soit :
o microscopique : presque inévitable cours du déplacement orthodontique ;
o macroscopique : plus grave et décelable à la radiographie.
- Elle sont localisées soit :
o au 1/3 apical : c'est la résorption apicale. Il n’existe pas de reconstitution du tissu dentaire détruit après arrêt de la pression et cicatrisation. La dent reste raccourcie ;
o au 2/3 tiers marginaux : c'est la résorption latérale : moins étendue, comblés par le cément cellulaire.
- Selon BOUYSSOU :
o résorption radiculaire externe ou empiétante. :
§ point de départ parodontal ;
§ dents dévitalisées non obturées ;
§ dents dépulpées et obturées ;
§ dents déplacées par traitement orthodontique ;
§ résorption due à une inflammation chronique desmodontale ;
§ dents en malocclusion ou subissant une occlusion traumatogène.
o résorption intra-dentinaire ou térébrante ou d’origine périphérique :
§point de départ : cavité pulpaire ;
§ elles résultent de traumatismes occlusaux ou de bruxisme.
o Résorption intra-dentinaire ou térébrante d'origine centrale :
§ elles sont liées à une inflammation pulpaire chronique.
IV. Etiologies des rhizalyses
IV.1 Les rhizalyses physiologiques
- Le cément se résorbe physiologiquement au cours de la rhizagenèse des dents lactéales par formation de lacunes consécutives à l'activité des cellules ostéoclasiques ;
- La résorption est provoquée par l'environnement inflammatoire crée par la poussée des germes définitifs sous-jacents ;
- Si une dent définitive est absente ou mal placée par rapport au germe, la résorption est ralentie ou retardée.
IV.2 Les rhizalyses pathologiques
IV.2.1 Les rhizalyses spontanées
- en rapport avec une inflammation chronique :
o granulome péri-apical peut => une résorption des apex, racoucissement de la racine, élargissement du foramen apical.
- en relation avec la pression :
o occlusion traumatique peut => une résorption de surface des racines ;
o tumeurs, kystes par augmentation de volume.
- résorption idiopathique :
o évolution lente d’étiologie inconnue ;
o tantôt 1 ou 2 dents, parfois plusieurs voire toutes ;
o la résorption se fait à partir du périodonte sur toute la surface de la racine -> cavités irrégulières ;
o parfois détruit complètement la racine ;
o parfois perforation vers la pulpe -> fractures.
IV.2.2 Les rhizalyses d’origine orthodontique
- accident au cours du traitement orthodontique ;
- résorption radiculaire si :
o intensité des forces > pression sanguine et mouvements > 1mm/mois ;
o plus fréquentes sur certaines dents ;
o rythme de la force continue ; (??)
o déplacement de longue durée ;
o densité alvéolaire et âge.
- résorption après réimplantation ou transplantation ;
- prédisposition individuelle, facteur métabolique, endocriniens, nutritionnels, …
V. Traitement
- surveillance radiologique des dents déplacées ;
- dès son apparition, suppression immédiate de la pression ;
- dix jours après la dépose, la rhizalyse se poursuit car activité ostéoclasique se poursuit ;
- formation d'un coude de cément secondaire : ostéo-cément qui ne peut pratiquement pas être résorbé ;
- le déplacement radiculaire peut être repris sans crainte de résorption importante.
VI. Conclusion
- Il existe des facteurs multiples ;
- Le traitement orthodontique n'est pas seul en jeu ;
- Diminution des fréquences de rhizalyse par une meilleure adaptation des forces et intensités orthodontiques ;
- Contrôles radio soigneux.
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