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azzam
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physiologie articulaire: propulsion, latéralité... Empty physiologie articulaire: propulsion, latéralité...

Mar 2 Mar - 22:00
Phénomènes mécaniques
physiologie articulaire: propulsion, latéralité... 26144_10
Étude cinétique:

Mouvements verticaux :

Ils résultent de la combinaison de mouvements de translation du condyle et de rotation du condyle.

• Abaissement de la mandibule Ce mouvement entraîne l'ouverture buccale dont l'amplitude s'évalue par la mesure de la distance entre les bords tranchants des incisives centrales supérieures et inférieures (figure 6). Le point de départ est la position d'occlusion centrée
le condyle mandibulaire étant alors niché dans la cavité glénoïde, séparé de la paroi osseuse par le ménisque contre lequel il n'appuie qu'à peine. Le point de départ peut aussi être la position de repos physiologique, le condyle étant alors légèrement avancé.


Cette ouverture se fait en 3 temps:

- rotation : sous l'action des abaisseurs, il s'opère un abaissement de la mandibule avec une rotation du condyle mandibulaire autour de son axe transversal, vite limitée par la tension du ligament collatéral latéral correspondant au passage de la position d'occlusion centrée, à la position de repos avec désenclav ment du condyle (20mm);

- translation : dans un second temps, le condyle poursuit sa rotation tout en glissant contre le plan temporal qui le propulse en bas et en avant d'une distance de près de 12 mm, sous l'action du chef supérieur du ptérygoïdien latéral;

- rotation : le troisième temps réalise l'ouverture buccale maximale ou forcée dans laquelle une nouvelle rotation amène le condyle mandibulaire légèrement en avant du condyle temporal; une exagération de ce temps entraîne une subluxation.

• Élévation de la mandibule Ce mouvement conduit à la fermeture buccale sous l'action des muscles élévateurs, essentiellement les fibres antérieures et moyennes du temporal qui font glisser le bloc condylo-méniscal contre le plan oblique du condyle temporal. En fin de course, les fibres postérieures du temporal tirent la mandibule horizontalement en s'opposant à l'apparition de pressions condyliennes. La fin de mouvement est l'occlusion dentaire

Mouvements antéro-postérieurs


• Propulsion 10 à 15 mm :Celle-ci conduit à la projection en avant de la mandibule, donc du menton. Elle est impossible à partir de la position d'occlusion centrée à cause de l'engrènement dentaire.

Elle nécessite un degré minimal d'ouverture buccale. La propulsion s'effectue sous l'action simultanée

des ptérygoïdiens latéral et médiat. Il s'opère alors un glissement du complexe ménisco-Condylien contre le plan temporal. En fin de mouvement, la position de ce complexe est très similaire à celle obtenue lors de l'ouverture buccale maximale. Cemouvement est freiné par le ligament stylo-mandibulaire, le frein méniscal postérieur et le tonus des muscles antagonistes.


• Rétropulsion : Celle-ci conduit au recul du menton et nécessite le désengrènement des cuspides molaires, donc une ouverture buccale minimale. Elle s'effectue sous l'action des fibres postérieures du temporal. D'amplitude très limitée, elle amène très vite à la butée des condyles contre la paroi antérieure du conduit auditif externe.

Mouvements latéraux ou diductions (10-12mm)

Ces mouvements portent le menton latéralement vers la droite ou la gauche et ne sont possibles qu'après une ouverture buccale minimale. Leur amplitude s'objective par la mesure du déplacement du point interincisif inférieur qui décrit un arc de cercle avec le plan sagittal. Elle est rapidement limitée par les tensions ligamentaires et musculaires. Elle résulte de la contraction de divers muscles:

- du côté < travaillant » : les fibres moyennes et postérieures du temporal, du muscle digastrique, avec rotation du condyle;

-du côté « non travaillant » : les fibres antérieures du temporal, les muscles ptérygoïdiens latéral et médial amenant un déplacement en avant, en bas et en dedans du condyle.

Il convient de noter que le ptérygoïdien latéral n'est pas à proprement parler un muscle élévateur, bien que rangé dans cette catégorie. On constate en effet qu'il est propulseur tout comme le ptérygoïdien médial mais qu'à la différence de celui-ci il est abaisseur de la mandibule en particulier grâce à l'action de son chef supérieur. C'est donc sur ce muscle abaisseur et propulseur que le rééducateur devra porter toute son attention! Le ptérygoïdien latéral remplit donc à lui seul les 2 conditions du désenclavement condylien, clef de l'ouverture buccale.

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